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Topic: interviews
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Valérie Leulliot revient : interview

par arbobo | imprimer | 10déc 2008

Au détour de “la plus belle rue de Paris” (mais on ne vous dira pas laquelle), Chrystèle et moi retrouvons Valérie Leulliot pour une discussion interrompue seulement par le crépuscule. Je n’aurais pas cédé ma place pour un empire.
Leader de Autour de Lucie, elle en fut l’auteure-compositrice et le pilier jusqu’à Caldeira, magnifique album solo paru en 2007. Un album qui lui ressemble, lumineux, généreux, un disque qui vous emporte sans vous brusquer. Autrement dit, voilà une femme qui a forgé la pop française, au même titre que des Williams Pears ou des Little Rabbits, une pionnière en somme, notre Belle et Sébastian si l’on veut.
En ce moment, elle participe aux côtés de Florent Marchet et Arnaud Catherine à leur projet Frère Animal, magnifique livre-disque mais aussi concert de haute volée.

Même si elle est un peu plus speed que je ne pensais, Valérie Leulliot est telle que je l’imaginais, prompte à se questionner mais bien dans ses pompes, prolixe mais très à l’écoute, et puis généreuse, plus que je ne sais le dire.

La vérité, c’est que j’ai gardé très longtemps cette longue interview avant de m’y atteler, de peur de ne pas avoir été à la hauteur. C’est l’inconvénient de rencontrer des personnes aussi marquantes et dont on a si souvent anticipé l’entretien.
C’est ma piètre excuse pour avoir tardé, ma réponse de timide à cette artiste timide, expansive, drôle, superbe, dont je suis heureux de vous faire partager la rencontre.

Valérie Leulliot a inspiré Chrystèle, ses photos en témoignent avec éloquence.
Vous pouvez télécharger la version podcast de l’interview ici (clic-droit, “enregistrer sous”). C’est parti pour 54mn.
Vous entendrez successivement des extraits de Personne n’est comme toi, Je reviens, Island, Les falaises, Au virage, L’amour désormais, L’eau du Gange, Mon homme blessé, Noyés dans la masse, et Réveille-toi.

1. un esprit de famille, Florent Marchet et Frère animal (4′09)

2. insuccès et séparation, rencontres, le piano, être autonome, Chet Baker, l’autoharpe, Mulatu Astaske (7′17)

3. simplicité, épurer les textes, filiation française, Michael Head (4′32)

4. un disque accueillant, moins cérébral, une belle chanson, parisienne contrariée (5′45)

5. dompter la scène, USA, le pays des mélodies (5′40)

6. prendre la parole, sortir des habitudes, composer facilement, lancer le Village Vert (6′23)

7. les débuts, selector et atmosphères sonores, acheter des disques (3′04)

8. le mouvement, vélo, écriture et politique, Frère Animal (6′15)

9. double-lecture, sensation contre tragédie (4′38)

10. la politique des radios, naissance d’un album, le son de l’instrument, chant et confiance (5′58)

merci Valérie !

 



Comments

5 Commentaires


  1. 1 arbobo on décembre 10, 2008 17:41

    oops, petite coquille dans le lien vers le myspace de valérie, mais c’est réparé :-)

  2. 2 Magda on décembre 11, 2008 12:53

    WOW! Jouana comme on dit ici au Kurdistan! C’est magnifique, quelle classe ce nouveau blog, cher Arbobo! Mes félicitations, ça prend une tournure extrêmement pro tout ça.

  3. 3 rififi on décembre 16, 2008 0:08

    bon alors d’abord j’aime beaucoup les photos, on y retrouve l’intérêt, la passion et la sincérité qu’il y a dans son ton :-)
    ensuite c’est tout de même un peu dommage que le lancement de ce superbe site ait un peu éclipsé cette belle itw

    je n’avais pas pensé au fait qu’en france on serait plus attentifs au texte qu’à la mélodie. c’est assez vrai, on a tout de même une éducation à base d’étude de texte, et un passé (et présent) littéraire plutôt fourni (envahissant ?). Je pense d’ailleurs que c’est plus à cause de ça, la difficulté d’écrire un texte qui tienne la route, qu’à cause de la non-musicalité de la langue française qu’un certain nombre de groupes/chanteurs préfèrent l’anglais (pas tous et toutes, je sais).

    je ne la trouve pas spécialement speed, un peu stressée au début peut-être, mais c’est tout. C’est l’avantage des longues interviews, on “sent” les gens se détendre et prendre le temps au fur et à mesure. L’inconvénient, c’est que c’est… long :-)
    et comme j’ai eu l’occasion de la voir pendant des balances, je la retrouve là plutôt tranquille et à l’écoute (ah ben tiens, je viens de relire ton chapeau, tu dis la même chose :-) )

  4. 4 arbobo on décembre 16, 2008 0:21

    oui c’est terrible, j’ai écarté une bonne demi-heure de son déjà,
    j’avais l’impression de tout virer et pourtant elle est longue…

    mais j’ai tourné le pb dans ma tête sans solution, même en publiant en deux fois, à partir du moment où je propose le podcast (auquel je tiens) c’est difficile de ne pas le proposer d’une seule pièce.
    dilemme….

    je vais finir par trouver plus commode qu’on ne m’accorde que 30mn ^^

  5. 5 arbobo on octobre 7, 2014 21:46

    je “redécouvre” comme on dit,
    cette interview réalisée il y a déjà un mini bout de vie,
    et mon coeur bondit de retrouver Valérie,
    elle se livre ici comme rarement, sa vérité me va droit au coeur, profondément :-)

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