Tracey Thorn : love and its opposite
La revoilà. L’une de nos chanteuses préférées et sa moue involontairement triste.
La généreuse Tracey Thorn publie son troisième album. Le premier, juste avant les débuts de Everything but the girl, était un enchantement. Le second obligeait à faire le tri au milieu d’arrangements lourdingues, quasiment la seule faute de goût d’une discographie devenue symbole de l’élégance pop anglaise.
Avec ce joli disque elle se réconcilie avec ses fans de toujours. Love and its opposite tient la promesse de son titre, tout en nuance, en nostalgie contenue. Tracey la pudique garde pour elle ses émotions fortes, ça ne changera pas.
En augmentant le tempo, en laissant un peu d’espace à la batterie, Hormones rappelle les bonnes années de Suzanne Vega. C’est l’adolescence vu par une mère, tout en tendresse et en bienveillance. Deux titres vous sont offerts pour vous mettre en appétit.
Il y a deux mois Tracey nous donnait de ses nouvelles sur son myspace. Elle nous disait sa joie de quitter une major pour revenir sur un petit label indépendant, celui de Ben Watt, Buzzin’ fly. “Indie again!” Même si le disque précédent n’a que 3 ans, c’est celui-ci le disque des retrouvailles. Celui du plaisir partagé. On ferme les yeux sur Why does the wind, on se balance au ralenti en se laissant porter par le groove délicieux. Les années Amplified heart reviennent en mémoire, comme sur Later in the afternoon.
Outre la musicienne, Tracey Thorn reste surtout cette chanteuse parmi les plus grandes de toutes, au chant des plus purs. Le charme qui nous lie à elle reste intact. Voyez comment on se laisse happer par ce premier extrait, Oh, the divorces :
Tracey Thorn - Oh, The Divorces! from Merge Records on Vimeo.
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Bon on avait dit pas le physique, je sais mais là… je ne puis: “et sa moue involontairement triste.” Involontaire, c’est vite dit, vu sa gueule on peut comprendre qu’elle porte l’expression faciale d’une neurasthénique…
Ça c’est fait…
Sinon rien de bien neuf sauf un retour à une meilleure production (car effectivement, le précédent était carrément lourdingue…), c’est déjà ça :-)
en effet ^^
son premier album était fabuleux, je n’attendais pas qu’elle remonte aussi haut, mais ce disque plaira à ses fans et ceux de EBTG :-)
Tout est dit en une phrase : “[une] chanteuse parmi les plus grandes, au chant des plus purs”. C’est bien là l’essentiel !
Bientôt trente ans que Tracey THORN nous enchante avec sa douce mélancolie (depuis les Marine Girls) Qu’elle continue ainsi et qu’importe si cela n’apparaît pas “bien neuf” à certains…
Merci Arbobo !
C’est curieux comme on trouve toujours un con pour alterer son plaisir…..
love and its opposite me parait être un album
magnifique,tout en nuances et plein de finesse;et très émouvant par moments;
quant au visage de tracy thorn,j’aimerais bien l’approcher un peu et me laisser envahir par cette voix exceptionnelle…
fuck you franknfurter