the auteurs : les clips typographiques
Comment être un bon réalisateur quand on ne sait pas filmer? Jerome Lefdup a trouvé la réponse à cette question, bien qu’il ne soit pas spécialement mauvais réalisateur pour autant (pour trouver son pseudo, il a été moins inspiré ;o).
Depuis quelques jours Christophe nous fait découvrir une vidéo absolument hilarante, que j’ai fait suivre à tout mon carnet d’adresses. Ca commence à buzzer, le très bon ska l’a déjà bloguée sur son blog 7 and 7 is (nommé en hommage à Love, je précise au passage). Comme je suis un peu lent du bulbe, j’arrive longtemps après.
En réalité il existe des précédents à cette tentative de faire de l’image sans l’image. J’ai envie (géant vit) nous donne la démonstration que les jeux de langage peuvent continuellement être renouvelés.
Marguerite Duras faisait des films pas facile d’accès (moins encore que ses livres les plus ardus), et généralement on ne connaît de sa carrière de cinéaste que le mot assassin de Pierre Desproges (”Duras n’écrit pas que des conneries… elle en a tourné, aussi”). Evidemment tourner en dérision une diva des lettres françaises n’était que justice, mais Duras au cinéma ce n’est pas rien, et en tout cas pas grand chose de médiocre. François Dupeyron a débuté sa carrière à ses côté, de même qu’un véritable cador du cinéma français, Benoit Jacquot, tandis que des comédiens aussi charismatiques que Delphine Seyrig ou Gérard Depardieu ont joué dans ses films. Fin de parenthèse :-)
Ceci pour dire que Duras n’a pas délaissé son goût de l’épure et de l’expérimenation formelle en passant de la page à l’écran. Dans Le camion (1977), le montage alterné montre tantôt le camion, tantôt Duras et Depardieu qui lisent le texte du film assis côte à côte chez l’écrivaine. Leur voix perdure, en voix off, sur les plans du camion. Dans India Song (1975), la caméra déambule le plus souvent dans des lieux totalement déserts, les voix des interprètes (Lonsdale, Seyrig) restant exclusivement en voix off durant tout le film. L’histoire est à la fois narrée, située, mais pas montrée au sens habituel du cinéma.
India song aborde différemment un questionnement qui a donné lieu à un chef d’oeuvre absolu du cinéma, La jetée (1962). Dans ce film dont L’armée des 12 singes est une sorte de remake, Chris Marker monte exclusivement des photos. Nous sommes au cinéma, et l’image est fixe, parfois recadrée ou zoomée mais les photos sont l’unique matériau du film. La bande son fait le reste, ce qui n’est pas rien. Ce chef-d’oeuvre a marqué l’histoire du cinéma, vous ne perdrez pas votre temps à y jeter un oeil.
Dans tous ces films se pose la question des limites et des frontières du langage cinématographique. Se pose également la question du rapport entre le dit et le vu. Un ressort comique habituel est de décaler l’image et son commentaire. Et le cinéma d’angoisse a compris depuis longtemps l’importance de cette différence entre le message et ce qu’on en montre : on n’a jamais aussi peur que dans les films qui montrent peu ce qui doit nous effrayer.
Côté clip vidéo, il est devenu difficile de se faire remarquer. C’est ce qu’a réussi un collectif pour le clip deThe child d’Alex Gopher. Gopher n’est pas le plus connu de la galaxie French touch, mais il y appartient depuis le début et plutôt pour le meilleur. Dans ce clip en 3D, chaque personne ou objet est remplacé pour un mot qui le désigne. Par exemple les lettres du mot TAXI, agencées de manière à ressembler sommairement à un taxi, parcourent les rues entre des buildings constitués exclusivement de lettres qui les désignent.
Ce clip qui a fait date est (déjà) de 1999, et on le doit à Ludovic Houplain, Antoine Bardou-Jacquet et Hervé de Crécy, du groupe H5 qui a un joli palmarès. Ce site pédagogique le replace parmi d’autres clipsinnovants ou représentatifs.
Or donc Lefdup & Lefdup ont fait ce film hilarant sur une chanson de leur cru, le très plagiste J’ai envie. Du texte défile, comme un conducteur de tournage plan par plan, “en gros plan ceci, elle fait cela”, du texte, que du texte en blanc sur fond noir, un texte spirituellement inspiré de Gotlib (crédité sur leur site) et des Monthy Python. Parfois le texte pivote sur lui-même comme l’image décrite est supposée le faire, mais il y a peu d’effets.
Le site des Lefdup est un peu compliqué, je trouve, mais qu’ils ne soient pas les plus grands webmestes de la création est secondaire, et surtout le contenu le plus récent date de 2000, pour l’époque ça allait. Ah : voilà le nouveau site, pardon j’ai eu du mal à le trouver.
J’ai envie fait partie d’une série de vidéos lefdupiennes (ils aiment bien inventer des adjectifs à eux) dans le cadre du studio qu’ils ont monté à Montreuil (j’ai osé écrire ça?) : Le Snark. Le Snark s’est fait une belle réputation en quelques années, mais je n’avais fait attention aux noms derrière ces bidouillages très futés (vous pouvez voir d’autres vidéos Le Snark sur youtube). Les Lefdup, qui sont une famille nombreuse, ont fait d’autres chansons, pas seulement des vidéos. Pas mal de titres sont téléchargeables, dont le très punk Les fachos font chier. C’est plus trop l’ambiance douillette du clip dont on parlait au début.
Pour un aperçu de leur disque, Siamois des oreilles, c’est ici. Mais je préfère leur video Bossa novalse, où un personnage sur un escalier indique la note, les marches faisant office de portée musicale.
Parti de nulle part pour finalement y revenir, y’a pas à dire du moment que c’est pour aller nulle part je perds pas le nord ;-p
EDIT : voilà le nouveau site des Lefdup.
J’ai encore presque tout compris. :-)
Sinon, le Snark, c’est comme dans La chasse au Snark ?
Commentaire n°1 posté par Anna le 14/01/2007 à 12h21
Très bien cet article qui ne s’englue pas que dans le clip.
Reste qu’en bon crétin post-moderne, je vais lister quelques clips que j’ai en tête qui jouent justement sur les mots écrits.
Le plus incroyable, le summum 10 ans avant le Gopher, c’est “Sign o the times” de Prince Quasi stroboscopique dans les mots qui déboulent en suivant la scansion déchirée de Prince sur les drames ordinaires de notre société occidentale de fin de siècle.
Mondino avait déjà joué pas mal avec des mots qui virevoltent, notamment autour de Jill Jones (une pépée de la bande à Prince justement à la voix grave et veloutée dans les aigus (j’me comprends) qui plaira assurément au moins à Arboudine) dans le magnifique Mia Bocca et pas mal d’autres à l’époque, dont l’extraordinaire I got you under my skin oùNeneh Cherry expulse les mots de sa bouche magnifique sur la cover de Cole Porter ou tout simplement la vidéo que Mondino a faite sur sa propre (et dispensable) chanson dont j’ai oublié le titre mais Arbiscotte complètera.
Pour ne pas en faire une tartine, je sauterai donc directement à la vidéo fondatrice du karaoké clipesque, le toujours imité jamais égalé Subterrean homesick blues. de Robert Zimmerman, qui ne voulait pas faire de playback pour illustrer sa chanson. Cette tête de lard anti marketing a conçu une des idées de vidéo des plus extraordinaires.
Chamfort (le chanteur, pas le poête) viré de sa maison de disque s’est fait une autopromo rigolote en revisitant le clip de Dylan pour illustrer Les beaux yeux de Laure à moindre frais et faire par là-même un pied de nez aux majors.
Bon, sinon il y a aussi les films muets avec des cartons qui on inspiré des tas de pastiches, variations et petites virgules tant dans le cinéma et les clips, mais voilà, j’m'en branle les genoux gravosse.
jgg
Commentaire n°2 posté par Christophe le 14/01/2007 à 12h25
La danse des mots le Mondino !
ouf…
PS : je corrige mon url qui n’était pas bonne comm 2
wj6
Commentaire n°3 posté par Christophe le 14/01/2007 à 12h36
Le seul film de Marguerite Duras que j’ai vu, c’est Hiroshima mon amour…. et j’ai rien compris ! :-(
bon, ça fait longtemps alors je ferai peut-être une nouvelle tentative à l’occasion (mais je suis d’accord avec Desproges…)
Par contre, la jetée c’est vraiment bien, et tes autres liens aussi :-)
et l’article.
et j’arrête la brosse à reluire ;o)
quand même, c’est vrai que je ne suis pas au top de l’actualité mais on n’en parle pas beaucoup de cet “autre cinéma” dans le grand monde public, si ?
>christophe : ah quand même, tu te décides à le changer ton lien ! ;-p
Commentaire n°4 posté par rififi le 14/01/2007 à 13h59
ah génial !
c’est le problème d’écrire un billet sur ses seuls souvenirs ou découvertes récentes, et puis de ne pas avoir maté beaucoup de clips dans les années 80 aussi :-)le Sign O the times j’en avais certainement entendu parler, et de toute façon c’est une lacune coupable de mon article.
pour les mots utilisés ça et là en effet spécial comme dans le “i got you” ou le jill jones, c’est un truc ne plus quasiment de la décoration.
Le bob Dylan je l’ai vu y’a pas très longtemps, j’ai pas une très bonne mémoire contrairement à christophe qui enregistre des milliards d’info à la minute, heureusement qu’il est là pour combler mes gouffres. Ca fait un peu bizarre que ce soit chamfort qui ait singé ce clip, mais bonny’a pire.
merci grand, ça c’est du comm’ :-)
Commentaire n°5 posté par arbobo le 14/01/2007 à 14h08
elle est scénariste de Hiroshima, le film est d’alain resnais, en 1958, de mémoire elle n’a réalisé des films que par la suite.
j’ai vu Hiroshima il y e 15 ans je ne me souviens pas très bien, mais c’est assez proche de ses livres beaucoup de monde n’aime pas.
c’est franchement étonnant de voir un film de duras, c’est vraiment du cinéma d’avant garde, je comprends que tant de cinéastes en disent du bien, même si c’est très ardu.
Commentaire n°6 posté par arbobo le 14/01/2007 à 14h16
Allez, j’ose montrer ma nullissitude, je viens donc écrire ici que je n’ai strictement rien à dire bicozz j’y connais rien du tout à ce qui est raconté, mais je lis … je perds pas espoir d’arriver jusqu’au “presque” de Anna.
A3P dit le bot.
attrapée oui.
Commentaire n°7 posté par mebahel le 14/01/2007 à 14h17
j’ai pas d’extraits de films duras à vous donner en line (pas trouvé, en tout cas), pour les autres, à condition d’avoir du temps, je mets les liens,
peut-être que mon texte n’est pas très explicite,
mais disons que ce clip drolissime des Lefdup n’est pas le premier à remplacer l’image de cinéma par “autre chose”, en l’occurence un texte qui le décrit.
je décline ce principe et christophe en fournit 2 autres exemples magnifiques.
une fois cette idée clarifiée, le reste n’est qu’illustration, si je puis dire ;-p
Commentaire n°8 posté par arbobo le 14/01/2007 à 14h21
Oui ça j’avais compris, puisque j’avais déjà vu le clip et commenté sottement dessus je sais plus où, c’est toute l’illustre illustration lustrale et magistrale autour que bon….
(duras aussi j’connais m’enfin…)
c’est pas que t’es pas explicite, c’est qu’il faut m’expliquer longtemps.; passke le ciné/video/clip et moi ça fait 4.
pas grave… ce blog va me culturationner à donf…
juste je regrette d’être une terre infertile dans certains cas :-)
Commentaire n°9 posté par mebahel le 14/01/2007 à 14h27
Alors bon, Arbobo tu aurais pu signaler quand même que les Lefdup ont habillé “L’oeil du cyclone” (un truc que plein de gens connaissent). Le clip de Gopher est terrible mais tu as oublié le lien, si tu pouvais le rétablir ce serait bien car j’irais bien le revoir. Christophe, c’est pas plutôt “Subterranean Homesick Blues” ou je me trompe? Et oui, je fais un peu chier mais ça ne fait pas très longtemps que j’ai émergé, aussi.
Commentaire n°10 posté par Ama-L le 14/01/2007 à 15h16
jai tellement oublié le lien qu’il est déjà 2 fois dans l’article ;-p
soit en cliquant sur “the child” (texte en orange DONC lien html)
soit en cliquant sur l’image tirée du clip.
dire que je passe des heures sur mes billets :oD
Commentaire n°11 posté par arbobo le 14/01/2007 à 15h43
Ah là là, j’ai lu trop vite. Quand y a écrit “ça se passe ici” je m’attends, connement, à cliquer sur “ici”. C’est dur le conditionnement.
Toutes mes confuses :-/
Commentaire n°12 posté par Ama-L le 14/01/2007 à 17h30
C’est vrai que le clip de The Child est extraordinaire.
Dans le registre “clip urbain jouant sur les mots”, tu as aussi celui que Michel Gondry a réalisé pour La tour de Pise de Jean-François Coen en 1993. Déambulation urbaine comme dans The Child, mais il s’agit là surtout de trouver des équivalents visuels (enseignes, affiches, etc) aux mots prononcés par le chanteur. C’est si réussi que ça fonctionnerait même pour un karaoké… Ce clip sublime est visible ici : http://www.dailymotion.com/visited/search/la%2Btour%2Bde%2Bpise%2Bcoen/video/ximl0_jean-francois-coen-la-tour-de-pise
(Parenthèse : je trouve incroyable qu’un film comme La jetée soit visible sur Dailymotion, à portée d’un simple clic. Bien évidemment, c’est pratique pour qui ne l’a pas vu. Et en cela Dailymotion ou YouTube sont des outils formidables. Mais, quand même, ce chef-d’oeuvre étant mis sur le même plan que tout le reste, ça lui enlève de sa beauté et de son mystère).
Commentaire n°13 posté par Ska le 14/01/2007 à 20h28
je pensais n’y trouver qu’un extrait, j’ai hésité et me suis abstenu de préciser sur quoi pointait mon lien.
complice ou pas?
sur un tel support je ne me vois pas regarder plus de quelques minutes, quel que soit le film.
Commentaire n°14 posté par arbobo le 14/01/2007 à 23h58
ah, merci ska,
ce morceau est comme pas mal d’autres, mais c’est le haut du panier, en compagnie de murat ou holden, et le clip est intéressant.
Commentaire n°15 posté par arbobo le 15/01/2007 à 00h01
Pour le coup, le morceau lui-même “La Tour de pise” je n’accroche pas du tout, j’ai l’impression d’avoir entendu ça des dizaines de fois. Le clip, en revanche, est bluffant. En même temps, Gondry me bluffe systématiquement, comme clippeur puis comme cinéaste. (Ah! “Eternal Sunshine…”, mais quel bonheur!)
Commentaire n°16 posté par Ama-L le 15/01/2007 à 00h13
Ama-L, bien d’accord sur Eternal Sunshine et sur Gondry (j’y reviendrai d’ailleurs dans quelques jours sur 7and7is en mettant en ligne une ancienne interview sur ses clips). Ceci dit, je trouve quand même que La science des rêves était une caricature sinistre de son cinéma. Et ses derniers clips (pour Beck ou pour les White Stripes) commencent à sentir un peu trop la “formule”.
Quant au morceau de Jean-François Coen, le le trouve assez agréable, et même s’il ne sonne pas aujourd’hui foncièrement original, rappelons qu’il a quand même 13 ans…
Commentaire n°17 posté par Ska le 15/01/2007 à 11h02
Ah ben oui on va en recauser chez toi alors, parce que j’ai beaucoup aimé La Science des rêves, même si moins que Eternal Sunshine.
Ha ha, ça sent la peignée :-D
Commentaire n°18 posté par Ama-L le 15/01/2007 à 11h42
EDIT : curieusement le nouveau site des Lefdup était plus difficile à trouver que l’ancien, mais j’ai mis l’article à jour.
Commentaire n°19 posté par arbobo le 15/01/2007 à 16h01
Bof le clip de Coen : je l’ai arrêté dès qu’il se met à chanter. Je trouve ça bidon comme idée, pas du tout à la hauteur des autres vidéos citées.
Et pis j’aime pas son chant.
Par contre, les premières notes de guitare m’ont pris à la gorge !
yw9
Commentaire n°20 posté par Christophe le 15/01/2007 à 23h51
Euh… c’est vrai que sa voix, bof… Mais quand même le clip devient intéressant justement quand il commence à chanter… Enfin, c’est pas le tout, j’ai maintenant un article à lire sur Jeane Manson ;-)
Commentaire n°21 posté par Ska le 16/01/2007 à 00h24
La revue de presse des Inrocks par Christophe
Mort d’Alice Coltrane
Alice Coltrane, pianiste jazz de formation, devenue veuve de John depuis 1967, est morte le 14 janvier, dune insuffisance respiratoire, à lâge de 69 ans.
Après la mort de son mari, elle avait continué à jouer et enregistrer des disques en légataire de luvre de Coltrane. Ses disques étaient aventureux et spirituels. On y entendait de la harpe et des cordes majestueuses, tout à fait rares dans le jazz.
Ces dernières années, Alice Coltrane sétait convertie à lhindouisme et avait monté une communauté religieuse.
Site officiel : http://www.alicecoltrane.org (15 janv. 2007)
Commentaire n°22 posté par Christophe le 16/01/2007 à 08h28
wow je le savais, quand on crée une communauté religieuse on en meurt !
revenez dans le droit chemin, soyez païens!
Commentaire n°23 posté par arbobo le 16/01/2007 à 10h01
Stricto sensu, le paganisme c’est aussi une communauté religieuse ;-)
Commentaire n°24 posté par Anna le 16/01/2007 à 11h32
alors, vu que Hugues Pagan est l’auteur et scénariste de la série Mafiosa avec Hélène Fillières,
je dois être paganiste :o)
Commentaire n°25 posté par arbobo le 16/01/2007 à 11h52
Bah non, justement, païen. ;-)
Commentaire n°26 posté par Anna le 16/01/2007 à 12h06
Un pianiste, je sais ce que c’est, mais un paganiste, j’ai jamais entendu parler comme instrument.
Commentaire n°27 posté par Djac Baweur le 16/01/2007 à 22h54
Un piagano, probablement.
Commentaire n°28 posté par Djac Baweur le 16/01/2007 à 22h55
un paganiniste?
Commentaire n°29 posté par arbobo le 16/01/2007 à 23h12
Non, ça c’est un collectionneur d’images Panini.
Commentaire n°30 posté par Djac Baweur le 16/01/2007 à 23h20
Il collectionait des images de quoi Paganini ?
Commentaire n°31 posté par Christophe le 17/01/2007 à 00h02
images de menhirs et crucifix…
Commentaire n°32 posté par arbobo le 17/01/2007 à 00h17
Personnellement, je me souviens d’une vieille vieille version du site de Lefdup qui n’était composé que de carrés d’assez petite taille, avec des ascenseurs horizontaux et verticaux sur chacun d’entre eux qui permettaient d’afficher le reste du carré.
En gros, aucun élément de la page d’accueil n’était lisible intégralement d’un seul coup d’oeil, il fallait scroller dans tous les sens, c’était vraiment un beau bordel.
Je ne sais pas si je suis très clair, mais ce n’est pas grave, leur site était bien loin de l’être.
Commentaire n°33 posté par L’arpenteur K. le 17/01/2007 à 23h59
et un de plus, parmi d’autres
http://www.youtube.com/watch?v=SGxBOqUTFIQ&feature=youtu.be