Take on me, à la sauce d’Anni b. sweet
De l’Espagne, on aura plus entendu cette année qu’en quelques séjours sur place. La faute à des musiciennes de plus en plus nombreuses à nous attraper par le bout de l’oreille, de Boat beam à Maika Makovski ou Marina Gallardo, toutes chroniquées ici-même..
Anni B. Sweet est une fille tranquille (certains titres de Start, retstart, undo, trahissent d’ailleurs une petite flemme). A la voir balancer ses pieds nus sur la plaquette qui la présente, on croirait qu’elle vante des séjours détente en thalasso, ou quelque crème aux vertus phyto-quelque chose. Alors que pas. Elle a d’autres moyens de vous ramener au calme après les assauts de la ville et du bureau.
Sans forcer sur la touche flamenca (song of pain), Anni B. assume au contraire le rôle de la chanteuse consensuelle, mais elle a choisi de bons modèles, on imagine qu’elle a passé des nuits à écouter Chris Isaak et Lloyd Cole.
Elle n’a pas encore atteint le meilleur niveau de ses ainés, mais elle a suffisamment de nez pour nous donner une bonne reprise d’un des tubes les plus inusables des années 80, le Take on me de A-ha. On ne reconnait pas tout de suite cette rengaine archi-connue, sans qu’elle l’aie vraiment transformée. C’est bon signe. Joliment décalée, elle l’éloigne de la Norvège, pour la rapprocher du Over the rainbow d’Israel Kamakawiwo’ole.
Et ma foi, c’est plutôt charmant :-) Pour la peine, en plus du clip officiel, on vous incite à regarder aussi celui réalisé par Agusti arevalo. Le titre est en bonus sur l’album qui sortira bientôt chez nous.
j’aime beaucoup!!
elle tourne en boucle depuis presque 1h :D
merci Pyrox :-)