siobhan Wilson : l’étoile du nord
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Les guitaristes avec lesquels elle s’est lancée, le Hot box, sont excellents. Ils font un sacré boulot tous ensemble, alliant jazz manouche, standards de jazz vocal, et titres pop ou soul plus récents.
Cette vidéo n’est pas parfaite, mais elle donne un très mince aperçu des frissons que cette chanteuse peut vous donner. J’ai convaincu huit personnes de la voir en concert. Les huit étaient emballés et impressionnés. Inévitablement.
Pour ma part, et ses amis me pardonneront, mais c’est encore seule avec ses morceaux que Siobhan Wilson me chavire le plus.
Cette voix, cette grâce, je ne sais pas comment vous en parler.
Cette manière de donner tant, en restant sobre et sans pousser les effets… on est surpris qu’une jeune femme de 19 ans possède une telle maturité vocale. Ses chansons, elles ont la qualité de celles d’Alela Diane, cette même vérité de toujours, intemporelle, des mélodies qui vont droit à l’essentiel, mais avec tellement plus de soleil et de douceur que chez la bouleversante californienne.
Voilà une chanteuse incroyablement lumineuse, par son charisme et par sa voix, claire, qui m’évoque Helen Merrill. Pas étonnant du coup qu’elle excelle à reprendre My funny Valentine, elle jongle avec le jazz, la pop, voire un peu de folk ou de bossa-nova, sans travestir sa voix ni se forger un personnage. Et sans renier non plus les chansons traditionnelles de son pays, dont certaines intonations ressurgissent dans ses propres chansons.
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