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Robi : interview sombre et solaire

Ecouter le premier album de Robi, c’était comme faire une rencontre. On a pesé nos mots pour vous en parler, c’était là. Il restait à donner corps à cette rencontre, tendre le micro et l’objectif à l’auteure de cette pierre noire qui pare nos oreilles.

Dans ce bar de quartier, simple et sans chichi, elle nous tend la joue comme une vieille copine, nous dit un mot gentil, se prête sans mauvaise grâce à nos menues demandes, s’asseoir ici, un peu plus comme ça, pour être mieux photographiée. Nous devions deviser une petite demi-heure.
Avec la complicité de Loïc Suty et la patience de nos confrères, nous avons un peu oublié le temps et perdue toute idée de couper la parole à Robi qui s’avoue un brin bavarde. Ca tombe bien, car elle cause bien et avec des mots choisis. Cette femme choisit ses mots comme on se choisit une protection, mais pour mieux nous donner des propos très intimes.

On vous souhaite de la découvrir bientôt sur scène (le 25 mars à la Boule noire) ou peut-être même en concert en appartement!

Les photos de Chrystèle sont visibles là en grand format, et ci-dessous. L’interview est téléchargeable en podcast ici (clic droit, “enregistrer la cible sous”, 20′16″). Vous entendrez successivement des extraits de Africaine, Il se noie (de Trisomie 21), Je te tue, et On ne meurt plus d’amour.

1. de l’errance à Paris, composer sur le rythme, les monstres de la vie adulte, le blues, le maloya (5′04)

2. une course, la new wave, instruments sensuels (4′13)

3. autoproduction, mettre la basse devant, écrire simple, l’autre qui est en soi (4′44)

4. répétition et obsession, la douleur et l’effort, l’envie d’en découdre, être critique de soi-même, concert en appartement (4′44)

Merci Robi !