“O”, comme One Hit Wonder
Non, j’ai appris l’alphabet entre les mains expertes de madame Delagarde, à qui je voue un culte largement mérité. Mais restons-en là car nous avons un sujet sérieux à traiter.
“One hit wonder“, donc, voilà une expression qu’un brin de compréhension de l’anglais rend assez parlante. Ces artistes, ou groupes, ont eu un succès énorme, un tube, mais un seul, et ne sont connus QUE pour ce seul et unique titre. Personne au monde (au monde!) n’est capable de citer ne serait-ce que la face B de leur 45 tours.
Des one hit wonder, nous en avons beaucoup en France également. Luna Parker avec Tes états d’âme Eric, Caroline Loeb avec C’est la ouatte, sont deux très jolis exemples de ma jeunesse, que je n’ai pas fini d’écouter. Avec Vamos a la playa de Righeira (attention les yeux), duo italien comme leur titre ne l’indique pas, ou encore… Pop corn :-)
Traduction libre : succès sans lendemain.
Mieux vaut-il satisfaire son ego de savoir qu’on conserve un public mince mais fidèle d’album en album, qui permet quasiment de vivre de son art tout en avançant? Ou bien n’être connu que pour un seul et unique tube, si connu qu’il figure sur toutes les compiles du monde et assure des revenus réguliers confortables?
Reformulation : préférez-vous être star d’un jour, ou artiste toujours?
Cruel dilemme, en fait, dans la mesure où un tube permet d’espérer de signer à de bonnes conditions sur un label, d’avoir de bons moyens pour préparer le disque suivant, d’accéder à des salles de concert plus grandes ou de faire des tournées plus longues, etc.
Pourtant les artistes qui s’en sortent le mieux n’ont pas toujours eu de “tube”. C’est très vrai en rock indé, où les tubes sont plutôt, jusqu’à aujourd’hui, des albums qu’on s’arrache et fait découvrir aux potes. Mais Nirvana aurait eu un autre destin sans le succès foudroyant de Smells like teen spirit, sur son 2e album.
Alors, tube ou pas tube? Vous, lesquels vous viennent en tête? Roxette? Europe avec leur Final countdown?