Nouvelle(s) scène(s), ou Niort envahi par la pop. 22-26 mars. Un partenariat arbobo.fr
C’est une belle, très belle nouvelle.
Voici le premier partenariat d’arbobo.fr avec un festival, et rien que moins que celui qu’héberge notre ville natale, Niort. Nouvelle(s) scène(s) est une de ces jolies histoires qu’on espère sans trop y croire. Jusqu’au jour où…
Niort dans le bain musical
Dans cette ville moyenne la culture se porte bien (une scène nationale Le Moulin du roc, une programmation pointue au Camji et à l’espace culturel L., le label La baleine, le grossiste coopératif IdCd…). Pour quelqu’un de moins de 25 ans, elle se porte même mieux que jamais, la culture musicale.
Mais pour que tout cela se transforme en pétillements dans les yeux, en frétillements dans les esgourdes, il faut un rendez-vous, un moment où partager et faire partager la musique.
Ce moment porte un nom, d’abord concert sédentaire autour de la chanson française (version haut du panier, Dominique A, Mathieu boogaerts, Bertrand Belin…), Nouvelle(s) scène(s) a pris ses marques et revu ses ambitions à la hausse.
Nouvelle(s) scène(s)
Ô qu’on aime des festivals comme celui-ci. On a raffolé de l’ambiance de Rockomotives de Vendôme, et on est carrément fan de celle de ce jeune festival niortais. Il était là, à portée de main, et nous faisait de l’oeil. Pensez-donc, un esprit associatif, où les habitants sont appelés à s’impliquer. Une programmation exigeante, tournée vers les jeunes talents plutôt que les cadors confirmés. Plus les organisateurs expliquent leur projet et plus le sourire nous remonte jusqu’aux oreilles. Un festival, c’est ça, ça doit être ça, ça devrait toujours être ainsi.
Nouvelle(s) scène(s), c’est un nom ambitieux mais qui se donne les moyens de mériter son appellation.
Pour l’esprit, retenez que le fanzine quotidien du festival est entièrement réalisé par des lycéens, accompagnés par un journaliste professionnel. On a hâte de vous lire les amis, et on vous envie.
Toujours pour l’esprit, sachez que le festival se produit dans tous les coins de la ville, dans une quinzaine de lieux dont certains éphémères. Un concert surprise vous réservera le secret du lieu jusqu’au dernier moment! Côté lieux, le festival investit les défuntes usines Boinot, ancienne manufacture symbole de Niort, avant sa transformation en centre des arts de la rue.
On a pensé à tout le monde et notamment aux enfants et aux parents qui voudront les accompagner à des concerts prévu pour les minots, mercredi et le week-end sous le chapiteau.
Ajoutez que les Crane angles seront en résidence dans un lycée de la ville, et que beaucoup des concerts sont entièrement gratuits ! Faites passer le mot et envoyez tous vos amis à Niort.
une programmation haut de gamme
Pour la nouveauté, retenez que les invités de 2011 sont tous plus excitants les uns que les autres même s’ils n’ont pas encore eu droit aux couvertures des magazines : la pop délicate de Kyrie Kristmanson, le fabuleux Etienne Jaumet, The bewitched hands de haute réputation, l’excitante chorale rock bordelaise des Crane angels, ou le marseillais aux compositions de velours Oh tiger mountain dont on vous a déjà parlé ici-même. Et les programmateurs ont du nez, l’an passé ils ont fait venir nos amis Lilly wood and the prick, Victoire de la musique 2011. On vous laissez admirer le programme complet ici, et une playlist en bas d’article permet de découvrir quelques noms.
Associée au circuit de découvertes en amont du Printemps de Bourges, une scène sera dédiée aux groupes locaux. Et comme c’est un festival déjà hyper pro malgré son esprit associatif, une web-tv permet de couvrir l’ensemble des concerts.
Nouvelle(s) scène(s) couvre large, avec du rock (Concrete knives, Oh la la!), de l’électro (Etienne Jaumet, Yan Wagner), mais aussi pas mal de mélodistes dont les textures tout en finesse trouveront un bel accueil dans des lieux chaleureux de taille modeste, comme François & the Atlas mountain, Da Brasilians ou Stranded horse dont le nouvel album est acclamé de toute part et qui prendra place dans le temple protestant. Des français donc, et même des niortais (The doll is mine), mais on viendra aussi de Belgique (Joy, Applause), d’Algérie (Djazia Satour), des Etats-Unis (Dark dark dark), du Canada (Kyrie Kristmanson)…
Une très belle démonstration qu’on peut proposer le meilleur de la musique actuelle tout en mettant en lumière des artistes émergents ou restés à l’écart du grand circuit. Peu de festivals peuvent concurrencer un tel niveau d’exigence et offrir des plateaux aussi excitants.
On est très fiers, vraiment fiers, d’apporter notre soutien à un tel festival. Bombez le torse, bombez ^^
20 places de concert à gagner !
Nous vous en reparlerons bientôt plus en détail, et nous vous ferons gagner des places pour les magnifiques soirées du 25 et celle du 26 mars aux usines Boinot. Lecteurs poitou-charentais ou de passage dans la région, restez aux aguets.
Les logos sont d’un créa niortais, Guillaume Antzenberger.
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