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Ladyhawke, la griffe de la nuit (interview)

Depuis le tout début de l’année je vous rebat les oreilles de Ladyhawke, jeune pousse néo-zélandaise qui nous renvoie dans les années 80 plus rapidement qu’un saut spatio-temporel d’Ulysse 31.

Lorsque j’interviewe la jeune Pip Brown, je ne connais encore d’elle que les 4 titres en écoute sur myspace. J’en entendrai un peu plus le soir-même au Nouveau Casino, où elle ouvre devant Dragonnette et les Black kids. Joli plateau pour la dernière soirée “Custom” de la saison.

Cette blondinette est rudement maline. Après nous avoir appatés par sa pop délurée, du genre de celle qui a chourré tous les Kim Wilde, Pretenders et Blondie de ses parents, elle nous prend par surprise sur scène avec un son rock puissant et une énergie communicative. Quasiment personne ne la connaissait en entrant dans la salle, mais tout le monde sera reparti avec son nom sur les lèvres. Le set était court, maîtrisé, puissant, et Ladyhawke a un sacré charisme.

Cette fan de rock vient d’un pays où le rock indépendant et la pop ouvragée ont établi depuis longtemps leurs quartiers d’hiver. Joli virage. Modular, son label basé à la fois à Sidney et à Londres, a trouvé le parfait trait d’union entre ses deux hémisphères. Le single Paris is burning est disponible depuis le 30 juin, et l’album sort le 22 septembre. En espérant qu’on pourra y entendre la délicieuse version française de son hymne à la nuit parisienne :-)

Je ne ferai pas de prédiction car l’industrie musicale n’est pas une science exacte, mais ce qui est une certitude, c’est que Ladyhawke est du bois dont on fait les stades.

Voilà 15 minutes d’interview avec les photos de Chrystèle. A écouter en lisant la traduction française, ou à télécharger en podcast (clic droit, “enregistrer sous”)Voir le Fichier : ladyhawke-podcast-arbobo.mp3.

1. Pas se prendre au sérieux, Wellington, Paris, le label Modular, musicienne d’abord, se rattacher à un précédent (5′03)

Merci Ladyhawke :-)