Julie Doiron exclusive (interview)
Feu follet, Julie Doiron est aussi attachante, à la scène comme à la ville, qu’insaisissable :-)
Souvenez-vous cette semaine d’avril où, bien que l’ayant vue presque tous les jours, sur scène ou en dehors, nous n’avons jamais pu concrétiser sa promesse d’accepter une interview.
Mais voilà, pour la troisième fois cette année Julie Doiron est en tournée, et je l’ai acostée à La mécanique ondulatoire où elle faisait escale, avec en première partie Lisa Li-Lund (à découvrir). Belle ambiance dans cette cave du 11e, et on ne sera pas surpris de voir plusieurs Herman Düne dans la salle. Rendez-vous est pris pour le lendemain, mais mon mini-disc me servira ce soir à enregistrer le concert. Le micro n’est pas fait pour ça, d’où le son moyen que vous entendrez en illustration sur l’interview ci-dessous.
Je ne m’étendrai pas en détail sur la très longue discographie de Julie Doiron. Pour la découvrir, je vous suggère soit le dernier album Woke myself up, ou Goodnight nobody, ou encore le court Will you still love me?, qu’elle m’a présenté comme son disque préféré. Ce sont peut-être les plus caractéristiques, si l’on peut dire. Broken girl compile en réalité ses premiers singles, avec un son entre noise et My bloody Valentine dont elle s’est éloignée depuis. Et Désormais, entièrement écrit en français, est l’exception qui confirme la règle. Elle est pourtant bilingue, comme vous le constaterez vous-mêmes. Presque toute sa discographie est disponible légalement sur emusic en mp3 à très bas prix. Woke myself up est en écoute sur Deezer, et je vous ai préparé une sélection sur Jiwa (un café, l’addition, n’oubliez pas le pourboire, merci). Si la comparaison avec Cat Power revient dans quantité d’articles sur elle (on pourrait aussi citer les Pixies, Kaki King ou même Suzanne Vega), Julie Doiron a un univers musical bien à elle. Un univers chaleureux, accueillant. Faute d’autre créneau disponible, j’accompagne toute la bande au restaurant. Bruit de friture, conversation des convives, viennent compliquer l’enregistrement de l’interview. Mais tout de même : mission accomplie ! Pour votre plaisir, j’espère.
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Souvenez-vous cette semaine d’avril où, bien que l’ayant vue presque tous les jours, sur scène ou en dehors, nous n’avons jamais pu concrétiser sa promesse d’accepter une interview.
Mais voilà, pour la troisième fois cette année Julie Doiron est en tournée, et je l’ai acostée à La mécanique ondulatoire où elle faisait escale, avec en première partie Lisa Li-Lund (à découvrir). Belle ambiance dans cette cave du 11e, et on ne sera pas surpris de voir plusieurs Herman Düne dans la salle. Rendez-vous est pris pour le lendemain, mais mon mini-disc me servira ce soir à enregistrer le concert. Le micro n’est pas fait pour ça, d’où le son moyen que vous entendrez en illustration sur l’interview ci-dessous.
Je ne m’étendrai pas en détail sur la très longue discographie de Julie Doiron. Pour la découvrir, je vous suggère soit le dernier album Woke myself up, ou Goodnight nobody, ou encore le court Will you still love me?, qu’elle m’a présenté comme son disque préféré. Ce sont peut-être les plus caractéristiques, si l’on peut dire. Broken girl compile en réalité ses premiers singles, avec un son entre noise et My bloody Valentine dont elle s’est éloignée depuis. Et Désormais, entièrement écrit en français, est l’exception qui confirme la règle. Elle est pourtant bilingue, comme vous le constaterez vous-mêmes. Presque toute sa discographie est disponible légalement sur emusic en mp3 à très bas prix. Woke myself up est en écoute sur Deezer, et je vous ai préparé une sélection sur Jiwa (un café, l’addition, n’oubliez pas le pourboire, merci). Si la comparaison avec Cat Power revient dans quantité d’articles sur elle (on pourrait aussi citer les Pixies, Kaki King ou même Suzanne Vega), Julie Doiron a un univers musical bien à elle. Un univers chaleureux, accueillant. Faute d’autre créneau disponible, j’accompagne toute la bande au restaurant. Bruit de friture, conversation des convives, viennent compliquer l’enregistrement de l’interview. Mais tout de même : mission accomplie ! Pour votre plaisir, j’espère.
1. L’Acadie, deux langues, une longue discographie, la création d’un album (6′17)
2. La vocation, se retrouver musicienne professionnelle (2′32)
3. Influences rock anglaises et canadiennes, ses amis (3′44)
4. De Sub Pop à Jagjaguwar, Okkervil river (2′24)
5. Lisa Li-Lund, Herman Düne, la basse, chanter seulement (3′12)
6. La scène, pas de set list, Shannon Wright, Julie par Dick Morello (5′04)
7. Un groupe à géométrie variable, un son rock, pas de folk (2′30)
8. La batterie, la guitare, chanter sans effets, les “jouets” sur scène (3′44)
9. Chanter en français, l’hommage de Paperheart, les reprises, la photo (4′59)
Merci Julie !