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Topic: transversales
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Go sport

par arbobo | imprimer | 30mai 2006
“N° 1 en Angleterre”

C’est le sticker sur l’album que j’ai acheté l’autre jour, celui des Gnarls Barkley. C’est leur single, le très bon Crazy qui déchire le box office (j’en ai parlé il y a peu).
Un sticker sur un disque, vous vous rendez compte? Non, vous ne vous rendez pas compte, mais à l’âge d’internet je trouve ça mignon, désuet.

Vous avez certainement entendu Crazy, et vous savez probablement que leur nom bizarre vient du basketteur Charles Barkley. C’est rigolo, même si moi ça me fait un peu trop penser à la manière dont Djamel Debbouze déforme systématiquement les mots. Je trouve que comme procédé comique ça s’use rapidement. Chez Debbouze c’est usé depuis 4 ou 5 ans, alors qu’il peut me plier en deux comme lorsqu’il explique que Zidane est un tel dieu que s’il a un garçon il l’appellera Zizou. “Et si c’est une fille, Zizou aussi, elle se démerde”.

On pourrait parler des sportifs qui poussent la chansonnette. En général ils ne poussent pas très loin, à l’exception de Nadiya. Mais ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est plutôt le sport dans la musique. On le trouve à différents stades (ah ah). Dans le nom, d’abord, puisque Gnarls Barkley ne sont pas une exception. Aston Villa est le nom du groupe parce que c’est celui d’un club de foot (londonien). Idem pour le Grand Popo Football Club, qui existe véritablement au Bénin. Le foot tient la corde, sans surprise, mais le groupe du label Cherry red Mexico 70 innove en se dénommant d’après une coupe du monde remportée par le Brésil. Saint-Etienne est doublement à l’honneur, nom d’un groupe en soi, mais aussi par Mickey 3D, qui a écrit un morceau en hommage au joueur Johnny Rep dont seul les stéfanois se souviennent.
Je ne vais pas vous faire l’injure de citer les “hymnes” des différentes coupes du monde, avec un peu de chance vous les avez oubliés.

Je n’ai pas relu mon contrat de piges mais je doute de pouvoir jouir comme je veux de mon texte sur le combat Ali-Foreman à Kinshasa en 1974. Mais ma prose sur ce combat et le concert gigantesque qui l’a précédé est en ligne. Au passage et même si ça n’a rien à voir, sur le même site j’ai aussi écrit ça (et ça qui a encore moins de rapport). The greatest, surnom de Mohamed Ali, a donné le titre du dernier album de Cat Power. Sans être son meilleur c’est un très bel album de la songwriteuse à la frange. La boxe inspire, du dégoût mais aussi des chansons, comme le Quatre boules de cuir de Nougaro. Que les artistes réussissent à rendre romantique le pugilat n’en finit pas de me surprendre. Dans Hurricane, Bob Dylan nous fait magnifiquement le récit d’un boxeur dont la carrière est stoppée par une accusation de meurtre. Sacré morceau.

Pour revenir au basket américain, avant Barkley un joueur plus obscur des Philadelphia 76ers a donné son nom à un trio que j’aime beaucoup, Luscious Jackson (en déformant un peu le prénom pour faire un jeu de mot).
Le célèbre joueur de baseball Di Maggio n’est pas en reste. Mais Indurain prouve que l’Amérique n’est pas seule à inspirer les rockers. Le Tour de France de Kraftwerk en est un des plus magnifiques exemples.
C’est un joyau de l’électro, et un tube tout court.

Il en manque? Ben oui il en manque, puisque j’écris mes billets de tête et d’une traite, en cherchant juste des liens et en faisant 2-3 vérifications sur ce que j’écris. Alors il en manque. Mais vous avez le droit de compléter ;-)



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