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Topic: transversales
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Et ça joue, les chanteurs

par arbobo | imprimer | 20mai 2006
Cannes bat son plein? Ok, vous allez voir.On va faire un peit jeu les amis? J’avoue, j’ai pris de l’avance, mais vous devriez pouvoir me griller :-)Parmi mes films préférés des années 2000, on trouve Intimité de Patrice Chéreau.

Et dans Initimité, les acteurs sont peu nombreux mais excellents, réellement excellents. Notamment Marianne Faithfull, dans un rôle secondaire que, selon une formule qui a plusieurs fois mon âge “elle éclabousse de sa classe” (comme si éclabousser était forcément quelque chose de classe…. ).

En France on ne manque pas d’exemples de chanteurs devenus comédiens, exemples souvent réussis. J’ai commencé à cesser de me méfier d’avance après avoir vu pour la première fois Patrick Bruel dans un vrai rôle (peut-être dans L’union sacrée, ou dans Force majeure). Autant comme chanteur il m’endort, autant comme comédien il me tient éveillé. Il a même eu la touche de classe de jouer dans un petit film que j’aime beaucoup, Le lait de la tendresse humaine de Dominique Cabrera, avec une de mes comédiennes préférées, Marilyne Canto. Ils se sont retrouvés récemment dans L’ivresse du pouvoir, mais Bruel y est un peu plus fallot. L’exemple le plus ancien qui me vienne spontanément à l’esprit, c’est celui de Charles Aznavour qui tient le rôle principal dans Tirez sur le pianiste de Truffaut. Il n’y était pas en mauvaise compagnie, on trouve aussi Bobby Lapointe à l’affiche.

Mettre un chanteur devant une caméra, rien de plus banal. Mais révéler un comédien ou une comédienne c’est déjà moins commun. Surtout qu’une bonne prestation reste parfois sans lendemain. Madonna, au sommet de sa gloire, a fait des entrées avec Desperately seeking Susan, mais sans récolter de très bonnes critiques. En maître d’armes cuir et lacet chez James Bond, en revanche, elle s’en tire pas mal. IMDB réfrence pas moins de 23 films où elle joue, je vais pas prétendre qu’ils sont tous bons, mais elle réussit la plupart du temps à se maintenir du bon côté de la frontière du ridicule. En fait j’aime bien Madonna, la femme j’entends, sans aller jusqu’à l’admirer mais je l’aime bien.

Laissons de côté les “biopics” taillés sur mesure pour élargir la rentabilité de certains chanteurs, comme le 8 mile avec Eminem (il parait qu’il ne joue pas trop mal) ou son équivalent avec 50 cent.
Mais le sexiste en chef Snoop plante correctement le rôle d’Huggy dans le  soporifique Starsky & Hutch. Toujours parmi les rappers, Ice-T s’est racheté une image, après avoir inauguré le genre  de la vidéo porno (supplanté depuis par Snoop, encore lui). Il incarne à la télé un flic d’une “unité spéciale pour les victimes”, dans l’une des toutes meilleures séries policières (diffusée sur TF1), auprès de la très remarquable Marishka Hargitay.

On laissera aussi de côté les chanteurs qui jouent leur propre rôle dans une ou deux séquences (comme Adamo dans Laisse mes mains sur tes hanches).  J’étends la catégorie aux innombrables apparitions dans les Blues brothers de John Landis, Aretha Franklyn, John Lee Hooker, James Brown… Dans une scène unique Ray Charles fait tout de même l’acteur, et Cab Calloway s’en tire admirablement, mais c’est un peu différent puisqu’il vient du music hall qui est une formation complète qu’on ne saurait réduire au chant. Curtis Mayfield a aussi fait une apparition dans Superfly où il chante dans un bar un des titres qu’il a composés pour la bande originale. Rare bon moment du film qui fait l’apologie du proxo et de la came.

Dans la même catégorie je range la participation de Johnny Halliday dans L’aventure c’est l’aventure, où il interprète brièvement son propre rôle. Ce qui n’enlève rien par ailleurs à sa longue filmographie.  Il semblerait que le choix de Godard de le prendre pour Détective n’aie pas été une réelle marque d’estime, et Halliday a renié plusieurs fois le film en expliquant qu’il n’avait rien compris et que ce n’était pas le cinéma qu’il aimait faire (ce qu’il a appelé récemment les “films de festival”). Et puis il est criant de vérité dans le court métrage “Optic 2000″.

Les chanteurs et chanteuses passés à l’écran sont nombreux. Jusqu’à Colette Renard, qui interprète Rachel dans le feuilleton de France 3 Plus belle la vie, alors que pour des générations elle a incarné la chanson grivoise voire carrément porno. On lui doit toutefois Les nuits d’une demoiselle, variations sur les expressions argotiques pour “faire l’amour” (”se faire foyer le coeur fendu”, ça vous change un dialogue au pieu) très joliment mises en musique. Un must, réellement.
Chantal Goya présente le paradoxe inverse, chanteuse pour enfants mais actrice pour adultes chez Godard en 1966, et dans L’amour c’est gai l’amour c’est triste, en 1971 (je ne crois pas avoir vu celui ci). Je reste encore avec les femmes, parce que j’ai été bluffé par Lio -dont le principal fait d’arme musical aura été d’interpréter un morceau de Jacno et Elli. C’était dans Après l’amour de Diane Kuris (1992). Elle a tout de même 26 rôles à son actif, je ne dois pas être le seul à la trouver crédible. Nicole Croisille et Line Renaud n’ont pas manqué de rôles non plus, mais surtout à la télé.
Une qui a marqué c’est Marie Laforêt, pas uniquement grâce à ses yeux parmi les plus saisissants du monde, mais aussi dans Plein soleil de René Clément (tiré d’un livre et réadapté ensuite comme Le talentueux Mr Ripley). C’était son premier film, en 1960. Un vrai coup d’éclat.

Vanessa Paradis me fait un peu penser à Bruel, en ce sens que j’ai le plus grand mal à lui trouver de l’intérêt comme chanteuse, son “métier” d’origine, alors que je la trouve excellente à l’écran. Mais bon, j’ai du mal à lui trouver quelque chose.
Récemment, on pu voir Dani, sorte de Marianne Faithful française par le parcours et par la voix rauque, dans un joli film de Danièle Thomson, Fauteuils d’orchestre, où elle interpète la gardienne d’une salle de spectacle qui vit le walkman vissé sur les oreilles et vit au son des gloires du music-hall parisien (Bécaud, notamment). Voilà une réussite.
J’ai vu sur les affiches que Beyoncé Knowles, qui affole les charts R’n'B, a repris le rôle de feu Capucine dans le dernier remake de La panthère rose. J’avoue que la distribution avait l’air si indigente que je n’ai pas eu envie de vérifier si Beyoncé joue bien ou mal. Quant-aux 2 ou 3 films destinés à mettre en valeur Britney Spears, ils ont été de tels fours que même ses fans semblent avoir un avis féroce sur son absence de talent de comédienne. Un peu comme Grace Jones, égarée en panthère humaine dans l’un des James Bond les plus merdiques de la série (aucun des Roger Moore n’est à sauver de toute façon, quel hectoplasme).

Chez les hommes c’est facile. Yves Montand était un acteur de grande classe, pas besoin de commentaire. Frank Sinatra et Jacques Brel étaient très bons aussi, et ont réussi à marquer les mémoires cinéphiles avec L’homme au bras d’or ou L’emmerdeur.
Sans impressionner autant, au même niveau que Bruel je mets sans sourciller Marc Lavoine. Jacques Dutronc n’est pas seulement convaincant dans Merci pour le chocolat, il est remarquable en Van Gogh pour Pialat en 1991. Je trouve Alain Bashung moins à son aise malgré 19 rôles (notamment dans le très bon La confusion des genres avec la géniale Nathalie Richard), et Alain Souchon est plutôt passé à côté de son sujet dans L’homme aux yeux d’argent (faut dire que le film est un peu chiant sur les bords, aussi). Tout le contraire d‘Enrico Macias dans La vérité si je mens, ou d’ Eddy Mitchell qui a réussi non seulement à faire carrière, mais dans des films connus et appréciés (en particulier Coup de torchon Tavernier). Pour Harry Connick jr c’est moins probant, même si je le trouve pas mal dans Le petit homme (mais je suis tellement partial envers Jodie Foster que j’aime forcément son premier film).

Revenons aux vrais monstres sacrés.
Serge Gainsbourg a trainé son profil inimitable de peplum en nanar, sans laisser une grande trace comme comédien. On peut penser que c’était une vrai déception pour lui, quand on considère l’importance du cinéma dans sa vie. C’était un immense compositeur de musiques de film, et un cinéaste pas très talenteux mais persévérant. On retiendra tout de même qu’il a joué dans le Mr Freedom du génial William Klein, et son apparition dans son propre rôle interprétant son Requiem pour un con dans Le pacha.
Prince n’a pas tellement marqué non plus comme homme de cinéma, mais ses BO sont parmi ses meilleures ventes et Purple rain est célébrissime. Alors qu’une autre pointure soul américaine est particulièrement associée au cinéma : Isaac Hayes. Hayes est souvent soit compositeur de la BO (Shaft), soit comédien (New York 1997 de Carpenter), mais pas si souvent les deux (Truck Turner).

On continue le tour d’horizon (c’est pas possible, ça devient interminable, je ne soupçonnais pas que j’en trouverais autant en une seule après-midi).

Jon Bon Jovi est resté assez longtemps à la télé aussi, jouant un maçon dans Ally Mc Beal. Et Stomy Bugsy enchaine les rôles avec plus de succès désormais que les albums.
Fin de la parenthèse télé.
.
Jim Jarmush a le chic pour faire jouer des personnes qu’on n’attendait pas. Il a poussé son ami saxophoniste John Lurie à jouer dans Down by law. Il lui fait côtoyer Tom Waits, dont c’était déjà le 8e rôle. L’année précédente on l’avait déjà vu dans l’excellent Cotton Club. Il crève l’écran dans Short cuts de Robert Altman. Il a retrouvé Jarmush comme voix off pour Mystery train et dans Coffee and cigarettes. Mais surtout, il joue dans un film dont personne ne se souvient et qui est l’un des plus grand road movies jamais tourné, Candy mountain. Pour ce qui est de Bob Dylan, je sais qu’il a joué dans Pat Garrett et Billy le kid, mais je n’ai toujours pas vu ce fillm (comme dirait CD, il faut se garder des plaisirs pour plus tard).
Et puis vous ne croyez pas que je peux faire un tel blog sans parler de Serge Reggiani. Casque d’or, c’est pas de la gauffrette au lait de chamelle, quand même.

Pierre Barouh mérite un paragraphe. D’abord parce que cet un homme trop méconnu, musicen qui a oeuvré plus qu’aucun autre pour que la musique brésiellen vive en France. On a du mal à trouver ses disques autrement qu’en import japonais ou à prix d’or sur le marché de l’occase. Et pourtant vous le conanissez, Pierre Barouh. Il a joué un rôle primordial dans Un homme et une femme de Lelouch. Musicalement, c’est lui qui a apporté la touche brésilienne. Et pas n’importe comment, puisqu’il chante sur ses paroles un morceau remarquable de Vinicius de Moraes, Samba de Bençao, danbs le long flash back où il incarne le mari du personnage d’Anouk Aimée.  Je reparlerai du lien France-Brésil dans une note future.

Je réserve évidement un place de choix à l’un des artistes que j’admire le plus, David Bowie. Ses 2 rôles les plus connus sont un gentil officier dans Furyo (la B.O. est signée Ryuchi Sakamoto), et un vrai salaud du clan Harkonen dans le Dune de David Lynch. On connait moins les rares films où Mick Jagger a joué. Si je me souviens bien je l’ai vu dans Ned Kelly, mais c’est le genre de films dont on peut se passer.

Je reste avec 2 questions sur les bras. D’abord, est-ce que je considère Barbra Streisand comme une chanteuse (qui ferait AUSSI de la comédie)? Et est-ce que Diana Ross n’a pas joué par ci par là? Ca me dit vaguement quelque chose mais sans certitude.

Enfin, où placer Jane Birkin? Généralement considérée comme chanteuse avant tout, elle a pourtant débuté comme comédienne, remarquée en particulier dans Blow up d’Antonioni (son 3e film) avant de rencontrer Gainsbourg. Elle ne donne pas tellement l’impression d’avoir beaucoup tourné, Birkin. Ou alors j’ai cette impresison parce que j’ai vu peu de films avec elle. Pourtant elle a interprété 75 rôles. elle réussit à être touchante dans Je t’aime, moi non plus de Gainsbourg qui n’est pas un film très sympathique ni très réussi, et dans On connait la chanson elle est plus juste que jamais.

Une chose à la fois. Je reviendrai dasn la semaine sur le cas inverse, les comédiens et comédiennes qui ont touché au chant.

D’ici là je compte sur vous pour compléter ma liste de chanteurs qui ont franchi la barrière.

… c’est à dire beaucoup ;-D

Et il y en avait beaucoup, à ajouter!
Rien moins que Elvis Presley, Doris Day,  Björk, Higelin, Jacno, même Cat Power dans une scène de My bluebery nights, en compagnie de Norah Jones. Ah ben quand même.

(en miroir de cet article, retrouvez celui consacré aux acteurs passés à la chanson)



Comments

2 Commentaires


  1. 1 arbobo on juin 6, 2011 22:02

    Rendez vous compte, j’ai réussi à oublier Elvis Presley.
    pourtant il en a tourné plusieurs. Je peux pas dire que je sois très impatient de les voir, mais c’est un oubli de taille.
    Commentaire n°1 posté par arbobo le 21/05/2006 à 23h20

    autre oubli notable : Doris Day.
    Je ne sais pas trop si c’était une chanteuse qui jouait ou une actrice qui chantait, mais ce dont je suis sûr c’est que sa version pleurnicharde de Que sera sera dans L’hoimme qui en savait trop m’insupporte.
    Commentaire n°2 posté par arbobo le 21/05/2006 à 23h22

    Il faut absolument voir “In the mood for love” pour comprendre certaines choses …
    Commentaire n°3 posté par Anne-Laure le 22/05/2006 à 12h38

    je cherchais une notice de “elle court elel court la banlieue”, film à voir/revoir des années 70 (peu-être le seul bon film de gérard pières?).

    Et je m’aperçois que Jacques Higelin y joue, ce dont je n’avais aucun souvenir. Un de plus…
    Commentaire n°4 posté par arbobo le 14/06/2006 à 16h43

    on vient de m’offir l’autobio/entretiens de Jacno. Pas encore lu, mais j’ai pu voir qu’il a joué dans plusierus films. Et la liste s’allonge, s’allonge…
    Commentaire n°5 posté par arbobo le 08/08/2006 à 15h33

    “L’exemple le plus ancien qui me vienne spontanément à l’esprit, c’est celui de Charles Aznavour qui tient le rôle principal dans Tirez sur le pianiste de Truffaut.”
    En fait, dès les années 1920, la plupart des industries cinématographiques ont fait jouer, avec plus ou mons de bonheur, les vedettes du music hall de l’époque dans les productions cinématographiques (sans parler des comédies musicales à partir des années1930). Étaient concernés les chanteurs, mais aussi meneuses de revues, comiques troupiers, acrobates, prestigiditida,respidgi, predigis, les magiciens.

    l’une des raisons était d’ailleurs que la production ciné était souvent liée aux capitaux des propriétaires de studio, eux-même propriétaires de cabarets et autres salles.
    Plus tard (les années 50 et progressivement à chaque fusions), ce sont les accointances industrielles entre maisons de disques et studio de cinéma (la Warner, la Columbia) qui ont favorisé ces passages. En France, la logique, plus artisanale, reposait davantage sur des opérations marketing. Sur les affiches de cinéma, on mettait souvent en encart la chansonnette poussée, mais parfois même la simple référence à une chanson que l’artiste ne chantate même pas dans le film mais qui l’a fait connaître (il faut que je retrouve ça, je l’ai vu pour des chanteurs d’opérette jouant dans des séries B).

    mais surtout, ce qu’Arbobo minimise un peu, c’est que les artistes étaient auparavant beaucoup plus protéiformes, et que la chanson ne pouvait être leur seule marque d’expression. Il suffisait d’ailleurs de voir les comportements de Montand ou Sinatra sur scène, transformant (dès leurs débuts) leurs tours de chant en spectacles à saynettes, ou des Bourvil et autres multitâches.

    Ce qu’on voit moins par contre, c’est des receveurs des postes devenus vedettes du cinéma.

    Mais ça, évidemment, personne n’ose le dire…
    Commentaire n°6 posté par Christophe le 09/08/2006 à 10h59

    Sur Prince et le cinéma…

    Je rajouterai un commentaire spécial pour Prince, dont ses films sont en fait des méga clips scénarisés mais nuls à chier (même si j’aime de revoir Purple rain, 1984).
    Pire, pour Under a cherry moon (accompagné de l’excellent album Parade, 1986), prince avait commencé à réaliser, mais a du être remplacé en cours de catastrophe pour éviter le désastre (ou le contraire);
    Sign’ O’ The Times le film (1987) est pour le coup davantage l’illustration clipesque du magnifique double album.
    Batman (1989) est très intéressant, car la vraie BO est celle (fabuleuse) de Danny Elfman, alors que l’album Batman de Prince n’a été utilisé dans le film qu’en petits bouts extraits (6 minutes au plus), dont un passage éclair de Prince dans un rôle de musicien, alors qu’il aurait pu faire un bon caméo de sbire du Joker par exemple.
    Ensuite, Graffiti bridge (1990) est une double merde disco-cinéma (bien que l’album recycle quelques pépites composées en 85-87).

    Si on revient au seul véritable rôle de Prince dans un de ses films, Purple rain révèle quand même un petit potentiel, qu’un Carpenter ou un Tarantino du futur saura employer un de ces jours par un beau contre emploi dans un second rôle (enfin disons que c’est possible).
    Mais je n’ai pas fouillé pour les années 90-2000 pour le nabot.

    Pour conclure, on retiendra quand même que prince a vraiment cherché à faire du cinéma, surtout par mégalomanie.

    Il aurait mieux fait d’en rester au positionnemment d’un Michael Jackson, dont les vidéos des années 1983 à 1987 sont parfois des petits chefs d’œuvre.

    Et ça, évidemment, personne n’ose le dire…
    Commentaire n°7 posté par Christophe le 09/08/2006 à 11h14

    Et Björk ! c’est de la merde ?

    palme d’or à Cannes quand même. Et il faut la voir sur scène !

    Il y a aussi Henry Rollins (Rollins band, Black Flag) qui a fait des troisièmes rôles, plus convaincants que Tricky ou Goldie d’ailleurs..
    Commentaire n°8 posté par Christophe le 09/08/2006 à 11h15

    pas étonnant que j’aie oublié bjork, je suis jamais entré dans le trip, je suis totalement indéifférent à ce qu’elle fait. Mais l’oubli est de taille, je reconnais (d’autant qu’elle est avec un cinéaste, et pas n’importe lequel, Matthew Barney, ou plutôt mathieu barré vu les trucs bizarroides qu’il a dans le citron).

    Tout ce que tu dis christophe, avec tes mots colorés, est particulièrement juste. Je suis d’autant plus fautif que je connais la manière dont s’est structuré le cinéma américain en industrie, pour l’avoir étudié. Au départ les films, courts, étaient projetés dans les nickelodeons ou “vaudevilles”, dans des cabarets à sketches, entre un jongleur et une chanteuse, et ce sont ces salles qui ont été progressivement achetées en réseaux par des producteurs, donc au moment où le cinéma éclate il appartient au monde du spectacle, n’est pas encore une entité à part. J’aurais aussi pu parler de maurice chevalier, même si ça m’arrache un peu la gueule.
    Commentaire n°9 posté par arbobo le 09/08/2006 à 11h53

    puisque le dernire Wong Kar Wai vient d’être présenté à Canne,s c’est l’occasion de noter que, si le film est mauvais (les critiques sont toutes déçues) on relèvera la présence au casting de Norah Jones dans un role pricipal, et celle plus furtive de Cat Power.

    commentaire croisé avec le blog de TRA
    http://blogs.telerama.fr/cinema/2007/05/cest_comme_un_v.html#comments
    Commentaire n°10 posté par arbobo le 18/05/2007 à 15h55

    je viens à l’instant de voir un film du catalogue René Chateau, un de ces nanars pseudo policiers qui encombrent les catalogues, mais celui-ci est amusant,
    on y trouve à la fois Dalida dans le rôle principal (d’une chanteuse) et Gainsbourg (pianiste et saoulographe).
    c’est une sombre histoire mal ficelée, de meurtre et de traffic à Hong Kong,

    ça s’appelle “l’inconnue de Hong Kong”, je ne sais pas s’il y aura d’autres diffusions cet été sur Canal + mais c’est rigolo à voir.Il a été réalisé en 1963, par Jacques Poitrenaud, les rôles secondaires sont notamment tenus par Philippe Nicaud et Tania Beryl, qui n’a joué que dans des chutes de catalogue.
    Commentaire n°11 posté par arbobo le 20/07/2007 à 17h31

    bonjour a tous…je voulais juste vous communiquer un super site de musique en efet je l’ai decouvert y’a pas longtemps en cherchant une guitare et j’ai été surprise de voir que les tarifs le service et la livraison etait vraiment impeccable…
    http//www.vocalius.fr
    allez jeter un coup d’oeuil ca vaut le coup…
    a+
    Commentaire n°12 posté par playguitare le 21/07/2007 à 15h28

    je n’ai pas un souvenir précis de l’été meurtrier (1983) mais on avait dit beaucoup de bien d’Alain Souchon il me semble
    Commentaire n°13 posté par rififi le 09/12/2008 à 05h07

  2. 2 arbobo on juin 7, 2011 15:42

    ah tiens, j’ajoute un très bon film de série B, Les prédateurs (the Hunger), qui boucle la boucle en mettant en couple Deneuve, actrice qui a chanté, et Bowie, chanteur qui a joué (et bien mieux que deneuve ne chante…)

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