Dure à ouïr (cat power en concert, bis)
Départ un peu tardif et j’arrive alors que toutes les “bonnes” places sont prises.
Alors tant pis pour le confort des fauteuils, mais au moins je pense être bien placée pour le son. allée centrale, strapontin, pas loin de la console de façade.
Je ne vous parle pas de la première partie, pour moi c’est bof bof, ça ressemble à beaucoup de choses et en plus Seb Martel passe beaucoup trop de temps à faire joujou avec ses effets, ça rend le tout complètement haché.
Donc arrive enfin le “band”. Pour une intro et une présentation des musiciens un peu curieuse. Ça semble complètement déplacé, les choristes en font des tonnes. Pour la petite histoire je dirais que tous ont joué leur petit solo sauf…. l’alto et le violoncelle ! eh oui, je sais c’est dur. le violon, lui, y a eu droit ;-)
Arrive la féline Cat… parce que oui , elle en joue Cat Chan. Pas d’entrechat mais le pied léger, nombreuses révérences à la foule déjà acquise, elle se déplace en douceur, grands pas glissés, yeux et mimiques de chat ( des pauses kit-cat, quoi)
Début du concert accompagnée par le groupe et légère déception. Sa voix incroyable et chaleureuse est bien là, mais je m’attendais à être beaucoup plus enveloppée et envoûtée par la musique, et ce n’est pas le cas… La faute en partie à la salle, mais c’est comme s’il manquait quelque chose.
Le Grand Rex est une très belle salle de spectacle mais avec un volume énorme, beaucoup de hauteur qui ne convient pas d’une manière générale aux concerts de rock, et là non plus. A ce moment là, je me dis que voir Cat Power dans une toute petite salle, genre club de jazz lui irait dix fois mieux. En plus tout le monde est tellement confortablement assis que l’ambiance est plutôt…pépère, et ça a l’air de lui manquer un peu à la Cat. Elle est un peu nerveuse, fait des signes à droite à gauche, semble réclamer un peu de nerf boudiou !!
Quelques uns se sont tout de même levés pour aller se coller à la scène voir leur idole de tout près, le nez en l’air à attraper un torticoli. Sans moi, mais j’imagine Arbobo dans le lot. ;-p
Moi j’en profite pour me rapprocher un peu (flûte, raté le fauteuil…). Surprise le son est meilleur, on entend enfin ce qui sort des “chateaux” (le système de diffusion n’est vraiment pas adapté :-( )
Fin de la première partie, le Memphis Rhythm Band se lance dans un nouveau morceau sans réel intérêt…
Et enfin je retrouve un peu de l’ambiance qui me manquait…
Cat Power revient seule et chante en s’accompagnant soit du piano, soit de la guitare. Rien à voir avec ce qui a précédé : des reprises à la sauce Cat incroyables. Elle a vraiment le don pour s’approprier les chansons des autres. Je n’apprécie vraiment qu’en fermant les yeux, il reste un peu trop de lumière à mon goût, ça me gêne (sans parler de tous les parasites qui viennent s’agglutiner et s’entasser; moi j’ai trouvé un siège, j’ai du bon son et une bonne vue :-) hihi)
Il reste enfin combien, 2 ou 3 titres à nouveau avec le groupe (alors là, moi je suis complètement nulle pour savoir quel titre a été joué, quand, combien etc…. mais il y en aura sûrement un qui vous dira ça très très bien). Quelque chose a changé dans la salle. C’est pas que ça bouge beaucoup plus, mais les gens sont plus “dedans”.
Pour finir, Cat Power semble avoir du mal à partir, reste sur scène (”I looove Paris, you can’t imagine”), raconte qu’elle aime Paris depuis toujours en distribuant les roses qu’ ”on” lui a offertes, et il paraît qu’Arbobo n’a même pas été fichu d’en avoir une….
Au final un très beau concert de 2 heures avec une artiste à la voix incroyable (et une ch’tite mousse avec la cop’ pour continuer la soirée ;op)
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