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Chairlift, une idée derrière la tête (interview)

La Maroquinerie a encore frappé fort pour la programmation de ses Nuits de l’aligator, et Chairlift a fait le show.

Leur single Bruises nous trotte encore dans la tête après avoir tourné des mois dans la pub Ipod, mais leur album est bien différent de l’impression laissée par cette adorable sucrerie. Très marqué par des synthés 80s, le disque est aussi plus sombre, plus lent bien souvent. Il mêle habilement différentes influences, toujours avec le sens de la mélodie, et sait marier conscience politique avec humour.
L’album Does you inspire you? ressort en France en version augmentée, chez Columbia. Un album qu’on se surprend à réécouter volontiers, pas aussi unidimensionnel qu’on pouvait le penser d’abord. Voilà des gens pas bêtes qui savent aussi faire la fête.

Sur scène c’est une toute autre affaire. La batterie de Patrick est bien présente, et à la guitare Aaron laisse ressortir un côté psyché qui rénove totalement les chansons, pour le meilleur. Mais c’est Caroline qui capte les regards. Autant ses compagnons sont sobres, autant elle rayonne, laisse les émotions la porter, elle se donne à fond et ça se voit.

Un Patrick épuisé ayant décliné l’invitation, c’est le duo fondateur qui m’accorde une interview préparée à la dernière minute et demandée totalement à l’improviste. Le français de Caroline est si parfait que cette grande bavarde se propose de traduire mes questions pour Aaron (je ne crois pas que c’était un compliment ^^).
En loge, on les rejoint comme on les a vus sur scène, lui posé et taiseux, elle volubile, débordante d’énergie et fixant son interlocuteur avec intensité (si ça se trouve c’est pas mon anglais qui est en cause, c’est juste elle qui me fait bégayer ;-)

Les 5 minutes demandées grossissent à vue d’oeil, puis je les laisse filer pour un after show au Motel où ils ont donné rendez-vous au public.
Caroline parle très vite, vous pouvez aussi lire la traduction française en écoutant l’original ^^.

Vous pouvez télécharger le podcast ici (clic droit “enregistrer la cible sous”, 12′15).
Vous entendrez successivement des extraits de Bruises, Garbage, et Territory.

1. Une démo collector, Bruises et la pub, le consumérisme (3′41)

2. Découvrir les années 80, une ère hippie-synthétique, un son adouci par le producteur (3′48)

3. Impliqués dans la production, plus “sale” sur scène, un album varié, le chanté-parlé (3′51)

Merci Aaron, merci Caroline.

PS : Sylvain a interviewé le groupe das des conditions pour le moins originales :
http://parlhot.over-blog.com/article-chairlift-1–40472710.html