Buzy at work
Ca sent les vacances, il y aura peu de billets d’ici le 15 août, mais a priori au moins un par semaine.
Je suis un peu claqué, pour être franc, et de faire une pause me fait réaliser que ce blog me fait bosser comme un dingue. Mais bon, pour se faire plaisir il faut savoir aussi se donner un peu de mal.
Tout le contraire d’aujourd’hui où je vais au plus facile pour vous parler de Buzy.
Je l’ai contactée et Marie-Claire Buzy m’a même donné son numéro de téléphone et promis une interview, mais sachez que ça ne suffit pas toujours :-) Patience, je tiens à cette interview et je n’y ai pas renoncé :-)
Je l’ai contactée et Marie-Claire Buzy m’a même donné son numéro de téléphone et promis une interview, mais sachez que ça ne suffit pas toujours :-) Patience, je tiens à cette interview et je n’y ai pas renoncé :-)
Car j’aime beaucoup Buzy, comme on l’appelait simplement à l’époque. Plus récemment, au nom de famille de sa grand-mère tant aimée, elle a rajouté son propre prénom. MC Buzy, donc, comme le dit son myspace, n’a jamais cessé de faire de la musique, d’en écrire, de faire des disques. Longtemps, longtemps après le véritable succès qu’elle a connu dans les années 80.
Un succès dont l’un des sommets fut ce Body physical. Elle a mis beaucoup d’elle-même dans la conception de ce clip audacieux pour l’époque. Le morceau rivalise avec pas mal de soul-pop anglaise du moment, on est à la limite de la blue eyed soul, mais c’est une autre histoire.
Mais j’ai très nettement une préférence pour Baby boum, malgré le côté facile du refrain qui, malheureusement, évoque vaguement Ca plane pour moi (qui n’est pas un mauvais morceau, soit dit en passant). Mais ce son de gratte, ce son dur des premiers riffs, venus de la vraie new wave un peu duraille des années 79-82, c’est une belle prouesse de l’avoir apporté au grand public. Le guitariste Alice n’y est pas pour rien.
Il arrivait, depuis quelques mois, que Dyslexique, son premier tube, me trotte dans la tête, et lorsque je chroniquais l’album de Mademoiselle K, je convoquais cette comparaison, car les vraies rockeuses françaises sont rares.
L’histoire n’est pas finie. A l’intérêt que j’avais pour Buzy s’ajoute une sincère affection, nourrie par la lecture de son autobiographie à fleur de peau, Engrenages. Un livre sincère, avec lequel on trouve son album le plus récent, Borderlove. Beau disque qui porte parfois la marque de son affection pour le travail de Bashung.
Voici un des titres doux de ce très bon album, Je suis un arbre, qui en dit beaucoup sur la manière dont MC Buzy voit la vie. Une façon de voir qu’on trouve également dans ses paroles et en titre de son excellente compilation, L’important n’est pas d’être important.
à bientôt pour un véritable article ^^
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