Battant, As I ride with no horse. Plus près de l’os
Battant nous avait habitué au contre-pied, mais on n’imaginait pas celui qui allait précéder la sortie de ce nouvel album, As I Ride With No Horse.
Groupe hybride, exigeant, anglais signés en France, rockeurs (tendance post-punk, minimaliste si possible) sur un label typé “électro”, duo se produisant en trio… rien ne va de soi avec Battant. Pas plus que leur générosité scénique, la gentillesse non feinte de Chloé Raunet, ne colle à la dureté de leur musique, plus rêche que festive. Voici un disque près de l’os comme peu l’auront été en 2011.
Ces mélodies lissées au papier de verre, ces élans retenus, entrent mal dans les cases, hormis celle de notre liste de fin d’année.
Surprenant disque, As I ride with no horse. Plus rêveur et plus sec que No head, qu’on aimait déjà beaucoup. La basse y est ronde et souple, le chant de Chloé plus limpide encore qu’auparavant, et mis en avant (splendide Farmer’s ode to wife). La disparition de Joel Dever rend sa position sur le disque, souvent en retrait, glaçante.
Being one, chante Chloé sur ce disque. Being one, alone, seule et triste, à peine réchauffée par notre admiration pour son groupe et notre sincère affection pour elle.
battant-shutter by killthedjrecords
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OUI ! Et comme toi, j’ai eu récemment la chance de les voir sur scène : EXCELLENT ! Du post-punk énergique comme j’aime… C’était le meilleur concert du festival GéNéRiQ cette année à Dijon !
yep JP, j’ai été bluffé 2 fois sur scène par Battant, je ne doute pas que ça devait être électrique au possible (belles progs à Dijon, soit dit en passant)