Andromakers : the golden hour
Ce n’est pas que “Nadège et Lucille” était déjà pris, mais un nom de groupe c’est pas mal non plus et Andromakers, c’en est un bien trouvé. D’ailleurs dans l’ensemble tout est bien trouvé dans ce que font ces deux Aixoises.
Si la forme est électro, les chansons sont dans une veine pop sucrée en droite ligne des girls band des années 60 versant Shirelles, ou yéyé girls des premiers France Gall. C’est surtout sensible sur Dancing, morceau qui fait pousser des fleurs oranges sur vos pullover et élargit vos bas de pantalons.
Finalement c’est aussi vrai de certains titres de Karaocake, une fois qu’on a passé les sonorités électro à la Casiotone for the painfully alone. D’ailleurs elles n’ont pas pas l’air painfull, leurs chansons. C’est doux, léger, comme un milk shake en terrasse à rigoler sur les gens qui passent. Des chansons comme des petites complicités entre potes.
A ce jeu là, on a une grosse préférence pour l’excellente Electricity. Comme vous avez été sages on vous la propose en écoute. En revanche le mélange de français et d’anglais dans une même chanson (Minuit) n’est pas la meilleure de leurs idées. Rien de bien grave, et les Andromakers ont l’air d’avoir de la ressource. D’ailleurs vous avez peut-être entendu leur reprise des Smiths, un des 3 titres qu’elles vous offrent gracieusement sur bandcamp.
The golden hour sort le 15 novembre.
En concerts à partir de ce soir et toute la fin novembre.